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Ours Polaires

Sont-ils pas mignons ?!

L'ours blanc (Ursus maritimus) ou ours polaire est un grand mammifère carnivore originaire des régions arctiques. C'est, avec l'ours kodiak, le plus grand des carnivores terrestres et il figure au sommet de sa pyramide alimentaire.

Parfaitement adapté à son habitat, l'ours blanc possède une épaisse couche de graisse ainsi qu'une fourrure qui l'isolent du froid. La couleur blanche de son pelage lui assure un camouflage idéal sur la banquise et sa peau noire lui permet de mieux conserver sa chaleur corporelle. Pourvu d'une courte queue et de petites oreilles1, il possède une tête relativement petite et fuselée ainsi qu'un corps allongé, caractéristiques de son adaptation à la natation. L'ours blanc est un mammifère marin semi-aquatique, dont la survie dépend essentiellement de la banquise et de la productivité marine. Il chasse aussi bien sur terre que dans l'eau. Son espérance de vie est de 20-25 ans.

Cette espèce vit uniquement sur la banquise autour du pôle Nord, au bord de l'océan Arctique. En raison du réchauffement climatique et du bouleversement de cet habitat, les populations d'ours blanc sont globalement en déclin et l'espèce est considérée comme en danger. On estime que la population d'ours blancs serait comprise entre 20 000 et 25 000 individus.

Animal charismatique, l'ours blanc a un fort impact culturel sur les peuples inuit, qui dépendent toujours de sa chasse pour survivre. Il a également marqué la culture populaire via certains de ses représentants comme Knut, ou encore l'art avec la sculpture d'ours blanc réalisée par François Pompon.

 

Répartition géographique et habitat

 

L'ours blanc est une espèce vivant au niveau du pôle nord, au bord de l'océan Arctique, dont l'habitat se limite quasiment à la banquise. Le point le plus méridional de leur habitat se situe dans la baie James au Canada. Bien que les effectifs décroissent au nord de 88° de latitude, on peut en rencontrer dans tout l'Arctique.

Les populations les plus nombreuses se trouvent :

  • sur l'île Wrangel et l'ouest de l'Alaska,

  • le nord de l'Alaska,

  • l'archipel arctique canadien,

  • le Groenland,

  • Svalbard - Terre de François-Joseph,

  • le centre nord de la Sibérie.

L'étendue de leur territoire est limitée par la disponibilité de bancs de glace flottant sur la mer. Ils les utilisent comme plate-forme de chasse au phoque, leur nourriture principale. Elles leur sont tout aussi utiles, en dehors de cela, comme plate-forme de repos. La destruction de leur habitat sur la banquise arctique menace la survie même de l'espèce. L'ours blanc pourrait hélas s'éteindre avant la fin duXXIème siècle… Des signes avant-coureurs ont été observés aux extrémités sud-ouest de son territoire.

 

Mode de vie

Comportement

 

Les ours blancs sont des animaux solitaires. Excellents nageurs grâce à leur couche de graisse, ils peuvent être vus en pleine mer à des centaines de mètres de toute terre. Ils nagent en utilisant leurs pattes avant pour se propulser et leurs pattes arrières comme gouvernail. Le pelage se gonfle d'air pour augmenter la flottaison. Sous l'eau, les yeux restent ouverts mais les narines se ferment, ils peuvent ainsi retenir leur respiration jusqu'à deux minutes.

L'ours blanc est si bien isolé qu'il lui arrive de souffrir de la chaleur. Ainsi, il se prélasse parfois sur la glace pour se refroidir ; sur terre, il peut creuser à la recherche de la couche de permafrost plus froide sous le sol.

 

Menaces

 

L'ours blanc fait partie de la liste rouge des espèces menacées de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Auparavant classé dans la catégorie « risque faible, dépendant des efforts de conservation Â» selon la liste rouge établie en 1996, l'ours blanc est désormais classé dans la catégorie « vulnérable Â».

 

Fonte de la banquise

 

On estime que l'espèce pourrait disparaitre d'ici un siècle à cause d'une réduction de la superficie et de la qualité de son habitat. L'United States Geological Survey (USGS) a publié une étude sur les ours blancs : si la fonte de la banquise dans l'océan Arctique se poursuit, leur population mondiale, estimée à 22 000 individus, diminuera des deux tiers d'ici à 205039.

En juin 2008, à la suite d'une proposition de classement du Fish and Wildlife Service effectuée en janvier 2007, les États-Unis ont inscrit l'ours blanc d'Alaska sur la liste nationale des espèces protégées.

L'habitat des ours blancs est naturellement limité par l'étendue de labanquise et des plaques de glace dérivantes dont ils se servent comme plate-forme pour la chasse au phoque. Ils ne visitent la terre ferme que pour bâtir les tanières où les femelles mettent bas.

La survie de l'ours blanc est donc menacée par le réchauffement climatique qui restreint leur habitat en faisant fondre la banquise. Les premiers signes d'un déclin ont déjà été observés dans les zones les plus méridionales de leur habitat, comme la baie d'Hudson. Aucune solution alternative telle que l'introduction de l'ours blanc enAntarctique n'est actuellement sérieusement envisagée.

Les découvertes d'ours blancs noyés, de cannibalisme, le nombre en augmentation d'ours « Ã  problèmes Â» – des ours cherchant de la nourriture près des communautés arctiques – est rapporté de plusieurs régions à la portée des ours. Ces observations sont cohérentes avec les changements prédits causés par le réchauffement du climat.

Les ours blancs trouvent la nourriture la plus riche sur la banquise située à l'aplomb des plateaux continentaux, en marge des côtes. Ces derniers temps, la glace s'est retirée loin de ces zones. L'habitat estival le plus nécessaire aux ours se réduit. Leur période de chasse sur la banquise raccourcit, d'où un jeûne plus long. Et la glace, moins épaisse, risque plus de dériver au gré des vents et courants, et d'emporter les ours dans des territoires étrangers. Ces animaux doivent alors s'épuiser à nager en pleine mer pour trouver des plaques de glace hospitalières ou regagner la terre ferme. Ce qui peut leur être fatal. En 2008, une femelle équipée d'une balise a nagé sur 687 km pour rejoindre la banquise, au large de la côte nord de l'Alaska.

 

Autres menaces

 

 

De plus, les matières toxiques répandues dans la mer sont consommées par le phytoplancton puis le zooplancton qui sont à leur tour consommés par les poissons, qui sont eux-mêmes mangés par les phoques, ces derniers étant la proie des ours. C'est ainsi que les ours emmagasineraient les poisons qui se sont accumulés dans l'organisme des animaux qui constituent la chaine alimentaire des ours blancs.

Par exemple, 200 à 300 tonnes de mercure transitent vers les pôles via les courants marins et les vents. Les populations locales ainsi que l'ours blanc ont des concentrations de ce métal, toxique pour le système nerveux et pouvant causer des anomalies congénitales, plus élevées que la moyenne.

On peut citer également l'exploitation du pétrole et du gaz comme menaces pour les populations.

 

Chasse à l'ours

 

La chasse à l'ours blanc est pratiquée par les Inuits et les chasseurs de trophées.

Les Ã‰tats-Unis ont passé le Marine Mammal Protection Act en 1972 parce que la population de beaucoup d'espèces marines avait décru drastiquement. Ce texte de loi interdit de tuer, de blesser ou même de harceler toutes les espèces marines demammifères, y compris les ours blancs. Elle interdit aussi l'importation de « trophées Â» d'ours blancs aux États-Unis.

L'année suivante, 1973, vit la création de l'International Agreement on the Conservation of Polar Bears (aussi connu sous le nom de l'« Accord d'Oslo Â»), signé par les 5 nations dont les territoires arctiques sont habités par cette espèce : les États-Unis, le Canada, la Norvège, le Danemark (via le Groenland) et la Russie (à l'époque encore l'URSS). Ainsi donc fut restreinte la chasse aux trophées et bannie la chasse à bord des engins volants et des brise-glace. Depuis cette année, la Norvège a complètement interdit la chasse à l'ours blanc. Les États-Unis, le Groenland, la Russie et le Canada la permettent au sein de leurs peuples autochtones, partant sur le principe que c'est inhérent à leur culture. Le Canada et le Groenland permettent la chasse aux trophées.

Le Canada, qui abrite davantage d'ours blancs que les autres pays, permet une chasse aux trophées restreinte. Les chasseurs paient un lourd tarif aux organisateurs de chasse pour chasser des ours blancs. En 2005, le gouvernement du Nunavut augmenta le quota à 518 ours, malgré des protestations de plusieurs groupes scientifiques ; environ 50 furent vendus à des chasseurs de trophées, le nombre restant donné à des Inuits. Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouestmaintient son propre quota de 72 à 103 ours blancs au sein de la communauté Inuvialuit ; certains sont donnés à des chasseurs de trophées.

Jusqu'en 2005, le Groenland n'imposait pas de limite sur la chasse aux ours blancs par la population autochtone. Cette année-là, elle imposa une limite de 150 ours pour 2006 et autorisa la chasse aux trophées pour la première fois.

En 1994 les États-Unis modifièrent le Marine Mammal Protection Act, permettant l'importation de trophées d'ours blancs chassés par des chasseurs de trophées et préparant le terrain pour une éventuelle augmentation de la chasse. Depuis cette année, plus de 800 trophées d'ours blancs ont été importés aux États-Unis. En mai 2007 une législation fut présentée au Congrès pour annuler la décision de 1994 et interdire l'importation des trophées.

Beaucoup d'associations de protection des animaux et de l'environnement en général, craignent que le réchauffement climatique n'ait un impact négatif énorme quant à la survie des populations d'ours blancs. Il en est de même dans le cas de la continuation de la chasse aux trophées.

 

Etat de protection

 

Les cinq pays se partageant la population mondiale d'ours blancs, soit le Canada, les Ã‰tats-Unis (via l'Alaska), le Danemark(via le Groenland), la Norvège et la Russie ont signé en 1973 l'Accord international sur la conservation des ours blancs (polaires) et leur habitat. Cet accord indique que ces pays doivent Â« agir comme il convient Â» pour protéger l'ours blanc et son habitat. La protection de l'ours blanc fait l'objet d'une classification particulière sur certains territoires :

  • États-Unis : Le 27 décembre 2006, en réponse à un ultimatum venant à échéance un an après ordre de la Cour, suite à une poursuite engagée par Greenpeace et deux autres groupes écologistes, le Département de l'Intérieur du gouvernement américain a proposé de « chercher activement des commentaires et de l'information scientifique Â» afin de déterminer si l'ours blanc devait être inscrit sur la liste des espèces menacées. Si une telle décision était prise, le gouvernement américain aurait obligation de protéger l'espèce et son habitat, la banquise. Selon le parlementaire démocrate Ed Markey et le porte-parole de Greenpeace Kert Davies, cela pourrait résulter en une nouvelle politique américaine sur les changements climatiques affectant la banquise. Pour des raisons économiques liées aux contraintes que cela entraînerait sur l'exploitation pétrolière dans son état, la gouverneure de l'Alaska, Sarah Palin, a écrit une lettre de protestation au gouvernement fédéral pour protester contre l'inscription éventuelle de l'ours blanc parmi les espèces protégées.

  • Canada : En avril 1991, l'ours blanc a été classé dans la catégorie des « Espèces préoccupantes Â», c'est-à-dire parmi les espèces sensibles aux effets de la dégradation de leur habitat par l'homme ou les phénomènes naturels, mais sans être menacé de disparition, par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Le même statut lui a été accordé en avril 1999, en novembre 2002 et en avril 2008. Des inuits seraient en défaveur d'une protection plus importante de l'ours blanc qui entraînerait l'interdiction de sa chasse, activité traditionnelle de leur peuple et importante économiquement pour eux.

  • Québec : L'espèce est classée « susceptible d'être désignée menacée ou vulnérable Â».

Malgré le fait que nous ayons un animal préféré, chaque espèce est importante à nos yeux. Même si nous n'aimons pas les araignées, elle reste à protéger !

L'ours polaire est un très bel animal qui est en danger à cause du réchauffement climatique (entre autre) ce qui fait fondre leur habitat.

Ce que nous voulons dire, c'est qu'il ne faut pas s'arrêter à protéger notre animal préféré, mais tous autant qu'ils sont ! Chacun existe pour une mission bien définie, pour un but à atteindre, comme nous ! Alors agissez ! Pas pour nous, humains, mais pour eux, et devenez les héros de la Nature.

 

Le Staff

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